Préparer sa bouffe à l'ancienne, cela se passe encore dans quelques coins des hautes montagnes de Kabylie, en Algérie. En dépit de l'existence de bonbonnes de gaz de camping, il y a encore cette race de chasseurs et de promeneurs qui aiment bien se faire plaisir, l'espace d'un week-end, surtout si le soleil est de la partie, d'un petit plat mijoté au feu de bois mort, à l'ombre d'un olivier ou d'un chêne, très loin des villages nichés comme des nids d'aigle sur les sommets des collines. L'étranger de passage dans le coin est automatiquement invité à partager le repas. Un vrai délice.

Si un jour vous montez la haut, vers les villages de Béni Yenni, plantés comme des nids d'aigles sur le sommet d'une montagne, faites-vous plaisir d'admirer les paysages du Djurdjura, mais aussi et surtout les bijoux en argent produits par les artisans du coin. Et si vous êtes accompagné par votre moitié, votre bourse risque d'en pâtir, car Madame vous pressera de lui offrir un bijou. Et elle le "mérite bien" comme dit la pub.

Une vue panoramique d'Alger la blanche. La ville compte approximativement 3,5 à 4 millions d'habitants. Elle grouille de monde. Pas facile de se déplacer, que ce soit en voiture ou à pied. Les trottoirs déversent leur trop plein de piétons sur la chaussée et les automobilistes font du surplace à cause des embouteillages. Mais c'est une belle ville. Sidi Abderrahmane, saint tutélaire de la ville, de son mosaulée situé à la Casbah, veille sur elle.

Merveilleux, splendide ce coucher de soleil d'hiver sur un village de Kabylie. Il ne nécessite aucun commentaire.

Cheikh Amokrane est un saint vénéré en Kabylie. Son Mosaulée, situé dans un village de Aît Zellal, près de Djemaa Sarridj, draine une foule nombreuse pendant les fêtes telles que la fête de l'Achoura, El Mouloud etc. Le grand chanteur cheikh El Hasnaoui lui a consacré une très belle chanson.