• Café chantant "El-bahdja" de Bab El-Oued, à Alger


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  • Pétanque et pêche à la ligne à Bab El-Oued, à Alger


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  • Le poète témoigne de la bravoure du défunt.

    L'hommage de Ben Mohamed

    « Jedjiga », « Jeddi », « yennejla iruh », « Laayub n ddunit » et bien d’autres chansons encore, bien d’autres émissions, sketchs ou pièces de théâtre radiophonique. Il a chanté, il a joué. Il a fait rire, il a fait pleuré, il a fait réfléchir aussi.
    Formé à la seule université de la vie et de l’exil, M’henni était un artiste jusqu’au bout des ongles.
    Je me rappelle de ces moments de bonheur que procurait son émission, « Laayub n ddunit » (les travers de la vie), où on était plié de rire pendant que l’un ou l’autre des comédiens jouait son rôle en direct à l’antenne.
    Je me souviens de cette période où nous vivions sous une chape de plomb politique et M’henni qui sort sur la scène de la salle Ibn Khaldoun à Alger. Il pointe du doigt la porte de sortie en criant « muqlet, muqlet, muqlet !!!» (regardez…), toute la salle se retourne et découvre le nombre de policiers affectés à la surveillance d’un paisible gala en Kabyle.
    C’était cela Amroune M’henni, un immense artiste polyvalent, qui a pourtant vécu les pieds sur terre. Toujours modeste, toujours disponible, toujours fidèle en amitié et en bravoure.
    Aujourd’hui, c’est donc avec une grande douleur et une immense tristesse que j’ai appris la disparition de cet ami qui a toujours vécu simplement et qui nous quitte aussi simplement.
    Il s’est endormi en bonne santé et il ne s’est plus réveillé.
    Pour lui, quelle belle mort !!!
    Pour sa famille, ses amis et ses fans, quel grand choc !!!
    Vas en paix, cher ami de toujours.

    Ben Mohamed, Poète


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  • Inhumantion le 20 avril 2012 de Amroune M'henni, comédien, interprète, auteur... dans son village de Bouzeguène, en Kabylie (Algérie)


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