Les pouvoirs publics ont décidé de mettre la main à la caisse. Ils ont dégagé une enveloppe financière de 111 millions d'euros (10,6 milliards de dinars algériens) pour amortir les effets de la pénurie de lait qui sévit ces derniers mois en Algérie.Cette rondelette somme est débloquée pour financer l'importation de lait en poudre destiné à la production de lait pasteurisé pour l'année 2007.
Les pouvoirs publics ont d'ores et déjà dégagé une tranche de 60 millions d'euros du montant global pour faire face à l'urgence: assurer la continuité de la production de lait.L'Algérie figure parmi les grands consommateurs de lait dans le monde. Les besoins s'élèvent à 3 milliards de litres/an, alors que la production locale ne dépasse guère 1,5 milliard de litres/an. Le pays débourse 600 millions de dollars par an pour l'importation de poudre de lait afin de couvrir les besoins de la population.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Les responsables de la crise du lait en Algérie : la sécheresse, les chinois et les indiens.
« La crise du lait dont les prémices sont apparues avec la flambée du cours de la poudre de lait sur le marché mondial du fait de la sécheresse qui a frappé les principaux pays producteurs dont <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, l'Inde et les Etats-Unis et par conséquent de la faiblesse des stocks mondiaux s'est aggravée avec la venue sur le marché international de consommateurs potentiels à l'instar de <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> et de l'Inde », écrit le quotidien gouvernemental El Moudjahid.
Le journal laisse entendre que les descendants de Mao et de Ghandi sont des nouveaux venus dans la consommation de lait. Que buvaient-ils avant alors ?