Le maître incontesté de la chanson religieuse kabyle, Mokrane Agaoua, a tiré sa révérence. Il est décédé samedi matin à l’âge de 80 ans dans son village natal d’Ath Atelli, près de Larba n’Ath Iraten, sur les hauteurs de Tizi Ouzou, en Kabylie.
Il avait commencé à chanter à l’âge de 15 ans, au milieu des années 40. Installé à Béjaïa dès 1949, il faisait parti du noyau d’artistiques qui animait la station régionale kabyle de la capitale des Hammadites jusqu’en 1952.
Il compte quelques 500 chansons religieuses et sentimentales à son actif, mais seule une partie a fait l’objet d’enregistrement sur disques ou à la chaîne II de la radio algérienne. Il avait côtoyé, depuis 1949, quelques uns des plus grands chanteurs et musiciens kabyles.
Mokrane Agaoua a été inhumé dimanche dans son village natal.