• Ait Menguellet : « Autant le ciel à besoin d’étoiles, autant le peuple à besoin d’artistes »

    Le poète-chanteur Lounis Aït Menguellat termine en apothéose l'hommage qui lui a été rendu le 15 janvier 2009 à la Maison de la Culture de Tizi Ouzou, Algérie.


    Encore un bel après-midi passé jeudi 15 janvier 2009 à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, capitale de la Kabylie. L'hommage organisé en l'honneur de Lounis Aït Menguellet a drainé, comme on s'y attendait, une foule nombreuse. La grande salle de l'établissement était pleine comme un œuf. Ces admirateurs étaient venus « en gros », selon un l'un d'eux. Certains spectateurs et admirateurs de l'Artiste sont venus de différentes régions de Kabylie, mais aussi d'Alger et d'ailleurs. Et un grand nombre d'entre eux, sont ceux-là même qui l'ont vu « naître » artiste au milieu des années 60. Lounis et ses admirateurs ont fait le chemin ensemble, main dans la main, côte à côte, pendant plus de 40 longues années. Certains étaient venus accompagnés de leur progéniture. Une façon pour eux de faire découvrir et aimer à leurs enfants et petits enfants Lounis Aït Menguellet, qui a été et qui est toujours pour eux une sorte de repère, de guide et de référence de certaines valeurs « imes'dourar » (des montagnards).
    Le coup d'envoi de l'homme à débuté vers 11H00 par le vernissage d'une explosion de peinture. Une jeune artiste peintre, Melle Fariza Hallou, a tenté, et réussi peut-on écrire, la gageure de traduire, à travers une série de 25 tableaux, quelques unes des chansons de Lounis Aït Menguellet. « Autant le ciel à besoin d'étoiles, autant le peuple à besoin d'artistes », dit-il dans l'une d'elles.
    Cette fois-ci, la rencontre entre le poète-chanteur et son public, animée par Arezki Azzouz, animateur à la chaîne II, a été conviviale. L'absence d'officiels a donné un cachet « amical » et détendu à la rencontre. Elle a été marquée par la présence, et parfois l'intervention, de quelques amis de l'Artiste, dont Mohamed Guerfi, ancien directeur de la chaîne II, la grande diva de la chanson kabyle Nouara, les chanteurs Hassen Abassi, Slimane Chabi, Amer Sersour, Djamel Kaloun, Ali Meziane, Belaïd Abranis etc.
    Il y avait aussi Boukhalfa Bacha, ancien journaliste et producteur d'émissions à la chaîne II, Abdelmadjid Bali, ancien producteur au sein de la même chaîne, Ahmed Oumaziz de Radio Soummam (Béjaïa), Mazigh Guerfi de la chaîne II et Hacène Halouane, producteur d'émissions et Mouloud Mohia pour ne citer que ceux-là.
    Les chanteurs Kamel Hamadi etChérif Kheddam, l'homme de théâtre Mohand Saïd Fellag et le poète Ben Mohamed ont envoyé des messages soores de sympathie à Lounis Aït Menguellet. Ils ont été diffusés ou cités au moment ou l'artiste se produisait à la Maison de la Culture de Tizi Ouzou.
    L'hommage, qui a duré environ quatre heures, s'est achevé en beauté, par des chansons interprétées par le poète-chanteur Lounis Aït Menguellet, en guise de remerciements aux centaines de personnes qui ont fait le déplacement, parfois de loin, pour assister à l'hommage mais aussi pour souhaiter à l'Artiste un « joyeux anniversaire ». Il a bouclé ses 59 ans ce 17 janvier 2009. L'enfant de Ighil Bouamas, il faut le rappeler, a donné plus de 40 ans de sa vie à la chanson kabyle. Et « mazal l'xir ar zdat ».

     


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