• Chanson : le retour de Ouazib Mohand Améziane : re-bonjour l’Artiste,

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    Il est là. Il est revenu, après avoir déserté la scène artistique pendant une vingtaine d'années. Il a marqué son  retour par un excellent concert au Théâtre de verdure d'Alger, devant une assistance peu nombreuses mais de qualité, qui a apprécié et applaudi chaleureusement chacune des œuvres interprétées avec amour, parfois avec passion, par chanteur.

    Ouazib Mohand Améziane, c'est de lui qu'il s'agit, a démarré la soirée, le 18 décembre 2008, par un chant patriotique intitulé « Amjahed ahouri », une œuvre anonyme chantée par les moudjahidine (combattants), pendant la guerre de libération nationale, dans les maquis d'Ath Zmenzar, d'Ath Douala, Iwadhiyen et d'autres coins de Kabylie. Un chant qui parle des jeunes qui rejoignaient les maquis et de leur détermination à lutter pour arracher l'indépendance du pays.

    Il a enchaîné avec « Abrid itibwin », sa première chanson, vieille de 35 ans mais toujours d'actualité. Elle n'a pris aucune ride. C'est avec « Abrid itibwin » qu'il a débuté sa carrière artistique, après avoir été découvert, au début des années 70, par Medjahed Mouhoub qui animait à l'époque une émission intitulée (si la mémoire ne me fait pas défaut) « le micro baladeur ».

    L'accueil chaleureux et affectueux réservé par les spectateurs à Ouazib Mohand Améziane le 18 décembre, dont certains -- les moins de 20 ans -- ne l'ont jamais vu sur scène montre, si besoin est, que l'avenir appartient à la chanson à texte, à la belle mélodie, à des chansons qui véhiculent un message d'espoir, d'amour, de contestation, de revendication ou de révolte. « Ceux qui prétendent que la chanson à texte est morte doivent revoir leur diagnostic », dira Malika, une spectatrice d'une cinquantaine d'années, qui a fait le déplacement depuis Blida (<st1:metricconverter productid="50 km" w:st="on">50 km</st1:metricconverter> d'Alger) pour assister au concert de l'auteur de « Ath wawal ».

    Ouazib Mohand Améziane a profité de ce concert pour distribuer, gratuitement, et uniquement pour les enfants, l'avenir du pays, plus d'une centaine d'exemplaires de son dernier CR qui vient tout juste d'être mis sur le marché. Les chansons de Ouazib « permettent de tenir la tête hors de l'eau », comme l'a souligné un journaliste dans le quotidien L'Authentique.

     


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