• C'est devenu maintenant une tradition. Chaque jeudi après-midi, à partir de 15H00, le Théâtre de Verdure à Alger, organise des hommages à des artistes kabyles vivants ou disparus. La salle réservée à cette activité artistique et culturelle commence à devenir exiguë pour contenir la foule. L'assistance était chaque fois un peu plus nombreuses.
    Ainsi, jeudi 3 avril, l'après-midi a été consacré à un double hommage à la mémoire deux chanteuses, Hnifa, celle qu'on appelle l'Edith Piaf kabyle, et Zohra, disparue à la fleur de l'âge. Toutes les deux sont décédées en terre étrangère, en France.
    Le gala organisé à cette occasion fut une réussite, un succès, à l'image de ceux organisés déjà les deux jeudi d'avant à la chanteuse Djamila et à cheikh El Hasnaoui.

    Voici les hommages en photos.


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  • Le film-documentaire de 52 minutes sur la grande chanteuse Hanifa, l'Edith Piaf kabyle, sera fin prêt d'ici fin 2007. L'avant-première est prévue autour à la mi-décembre. Il est réalisé par Ramdane Iftini.
    Le film-documentaire relatera, avec images d'archives et témoignages de ceux qu'i l'ont connue et côtoyée, la vie et le parcours de cette grande Dame de la chanson du Djurdjura.
    En fait, Hanifa n'était pas une chanteuse comme les autres. Elle le disait dans l'une de ses œuvres : « matchi d-loughna its-ghanigh, d'ayen iâeddan felli » (je ne chante pas, je dis ce que j'ai enduré).
    Hanifa, de son vrai nom Zoubida Ighil Larba, est née le 4 avril 1924 à Ighil Mahni, dans commune d'Aghribs, sur les auteurs de la ville côtière d'Azzefoun, dans la région de Tizi Ouzoui (Kabylie). Une région connue étant l'un des plus importants vivrier d'artistes algériens. Elle a donné entre autres Hadj M'hamed El-Anka (maître de la chanson chaabi), le musicien Iguerbouchene, le comédien et homme de théâtre Rouiched, l'artiste peintre M'hamed Issiakhem et bien d'autres encore.
    Décédée dans une chambre d'hôtel à Paris, sa dépouille a été, grâce à ses amis et admirateurs, rapatriée un mois plus tard pour être inhumée au cimetière d'El-Alia, dans la périphérie est d'Alger.
    Hanifa avait vécu une vie marquée par des échecs successifs en mariage, l'errance, le déchirement et l'exil. Elle était une femme « belle et rebelle ». Rebelle aux interdits, aux tabous, à tout ce qui empêche l'être humain de vivre sa vie, la sienne, pas celle que veulent les autres.
    Comme la majorité des grands artistes de part le monde, Hanifa était morte dans le dénuement. Mais elle avait aussi vécu des moments de joie, de bonheur. Elle a laissé derrière elle un trésor comparable à celui légué par Slimane Azzem, El Hasnaoui, Bouizgarene, Arab Ouzellague et, plus près de nous, Matoub Lounès.
    Les artistes comme les poètes ne meurent jamais.

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  • Les Irlandais ont été ravis. Ils sont tombés sous les charmes de « Mimezrane », la fille aux tresses, de Ali Mouzaoui. Le film a été projeté le 21 octobre en avant-première mondiale au festival de cinéma de Cork, en Irlande du sud, qui s'est tenu du 14 au 21 octobre.

    La projection a été suivie d'un débat sur le cinéma algérien, en présence de Si El-Hachemi Assad, président du Festival mondial du film amazigh du Haut commissariat à l'amazighité (HCA).

    Au total huit films (longs métrages), dont trois de Merzak Allouache, et un documentaire étaient programmés à l'occasion de cet important rendez-vous cinématographie international.
    La présence de films algériens à Cork est le fruit d'un partenariat noué depuis plusieurs années entre Cork film festival et le Festival mondial du film amazigh.
    Des représentants du Festival de Cork ont déjà participé à des rencontres cinématographiques organisées par le Festival mondial du film amazigh à Ghardaïa (sud algérien) et Tlemcen (extrême ouest).

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  • Rien à dire, Akli Yahiaten est et restera pour longtemps encore le maestro. Il a, encore une fois, fait un tabac lors du concert qu'il a animé le 17 octobre au Théâtre de verdure à Alger.

    Ses admirateurs, nombreux, ont été émerveillés. Ils ont été envoûtés par le chanteur qui, du haut des ses plus de 70 ans, a interprété ses chansons, comme il y a 40 ans. Avec le même amour, la même voix forte et limpide, les mêmes gestes et le même sourire.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Ses admirateurs ont fredonné, parfois chanté, avec lui chacune des chansons interprétées sur scène : “Am inigh awal fahmit”, “zrigh zzin di michli », “ya el-menfi”, “tamurt-iw”, “lvaz”, “elfiraq vezzaf iwâar », « y-almoudjareb », « jahagh vezzaf d-amezyan », « yedja yemmas »...

    Il a rendu un vibrant hommage à un vieil ami aujourd'hui disparu. Un autre grand chanteur ignoré par les medias lourds, en l'occurrence <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la TV. Il" w:st="on">la TV. Il</st1:PersonName> s'agit de Dahmane El Harrachi dont il a interprété la chanson « yanekkar el-melh wa tâam ».
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  • Bonjour.

    Ça y'est, je suis de retour, après une longue absence de plus de 3 mois et demi. Cependant, en dépit de cette « désertion » prolongée, ce blog recevait régulièrement, je peux même dire quotidiennement, des visiteurs. C'est encourageant, réconfortant. Cela signifie que son contenu plaît, qu'il compte des visiteurs fidèles. Cela signifie aussi que je ne dois pas le laisser tomber.

    Je signe donc mon retour avec cette photo montrant nos villages perchés comme des nids d'aigle sur les collines des montagnes du Djurdjura. 

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