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  • SOS casbah en détresse

    La casbah d'Algérie, classée patrimoine universel depuis 1991, continue de tomber en ruine. Des pans entiers du quartier ont complètement disparus. Des bâtisses s'effondrent au fil des mois. Des terrains des maisons qui se sont effondrées sont devenus des terrains vagues livrés aux ordures, gravats et autres détritus. D'autres ont été transformés en stade de fortune pour des enfants et adolescents rejetés par « une école sinistrée », comme disaient certains hommes politiques.
    Des associations multiplient les actions, les initiatives et surtout les appels et les SOS de détresse pour amener les pouvoirs publics à élaborer un véritable plan de sauvegarde et de restauration de ce quartier. Mais pour l'instant, on se contente de lancer des actions de rafistolage.
    La Casbah d'Alger compte plus de 60.000 habitants, vivant dans 1.700 maisons construites sur 40 hectares. Une grande partie des bâtisses sont dans un mauvais état, certaines menacent de rendre l'âme d'un jour à l'autre.
    Les travaux de sauvegarde réalisés jusqu'ici ont permis de conforter 600 bâtisses de type colonial et 400 autres bâtisses de type traditionnel.
    « Nous n'avons pas le droit d'assister passivement à la destruction de notre histoire, de notre civilisation et de notre culture. Nous sommes tous responsables devant les générations futures, chacun de nous doit répondre de son silence, de son indifférence...» sur ce qui se passe à la Casbah d'Alger, avait dit un jour Ali Mebtouche, président de la Fondation Casbah.

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  • Préparer sa bouffe à l'ancienne, cela se passe encore dans quelques coins des hautes montagnes de Kabylie, en Algérie. En dépit de l'existence de bonbonnes de gaz de camping, il y a encore cette race de chasseurs et de promeneurs qui aiment bien se faire plaisir, l'espace d'un week-end, surtout si le soleil est de la partie, d'un petit plat mijoté au feu de bois mort, à l'ombre d'un olivier ou d'un chêne, très loin des villages nichés comme des nids d'aigle sur les sommets des collines. L'étranger de passage dans le coin est automatiquement invité à partager le repas. Un vrai délice.


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  • Le ministère algérien des affaires religieuses prépare une « fetwa ». Il compte décréter la « harraga » ou « el-hadda » (immigration clandestine) illicite en raison des risques encourus par les « harragas ». Il envisage de lancer une vaste opération de sensibilisation contre ce phénomène à travers les quelque 15.000 mosquées du pays. L'année dernière, 4.586 candidats à l'immigration clandestine « ont été stoppés en mer par les gardes-côtes ». Durant la même année « des dizaines de corps ont été charriés par la mer », rapportait le 31 janvier dernier le journal algérien L'Expression. Le paradoxe : au moment ou les officiels jurent, statistiques à l'appui, que le chômage a baissé au tour de 12%, le nombre de jeunes qui aspirent à quitter le pays ne cesse d'augmenter. Cette situation laisser à penser qu'il n'y a pas que le chômage qui pousse les jeunes à « aller voir ailleurs ». Les causes sont certainement plus profondes que la baguette de pain. Car parmi les candidats à la « harraga », il y a aussi des salariés. Alors fetwa ou pas, l'immigration clandestine a de beaux jours devant elle (Photo: immigrants africains expulsés du Maroc en 2005 vers le désert du Sahara occidental).


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