• Aît Menguellat avec Dahbia (animatrice), Akli Yahiaten (chanteur) et Benmohamed (poéte).

    votre commentaire

  • Eh oui, c'est ailleurs, loin de son pays natal, l'Algérie, que le chanteur cheikh El Hasnaoui est honoré. Une place portant son nom a été inaugurée le 26 juin 2007, en fin de matinée, à Saint-Pierre de la Réunion, à l'occasion de la Semaine d'Algérie programmée du 21 au 30 juin.
    C'est en effet à Saint-Pierre qu'est inhumé ce monument de la chanson algérienne. Kabyle, cheikh El Hasnaoui a chanté aussi bien en Kabyle qu'en Arabe.
    Des chansons qui racontent,  pour la majorité d'entre elles, l'exil. Car la Kabylie, parce que pauvre, a toujours était, jusqu'à nos jours, une région « pourvoyeuse » d'émigrés. Dans la chanson « Maison Blanche », ancien nom de l'actuel aéroport international d'Alger, cheikh El Hasnaoui exprime le désarroi dans laquelle avait plongée la Kabylie après la deuxième guerre mondiale.
    Les hommes, poussaient par la misère, prenaient d'assaut l'aéroport, en route vers l'émigration, laissant derrière eux les enfants en bas âge et les femmes devenues bergères, activité dévolue habituellement aux hommes.

    Cheikh El Hasnaoui dit dans « Maison Blanche » :

    Tuddar qqiment tsilmawin,
    Aamrent hacha s-tilawin,
    Win isâan ul-is d-ahnin,
    Lhem nnig wa oulach


    Il ajoute plus loin, dans cette même chanson :

    Lfiraq d-imetti mazal,
    Lahzen am-id am-zal,
    Tilawin kessent lmal,
    Ggujlan w-arrach.

    Né en 1910 à Ihesnaouen, un village surplombant la ville de Tizi Ouzou, Cheikh El Hasnaoui, de son vrai nom Khelouat Mohamed, est décédé le 6 juillet 2002 sur l'île de la Réunion. Lui qui avait consacré une grande partie de ses chansons à la dure condition de l'émigration et de l'émigré s'est éteint « d aghriv » (en émigré) et enterré loin des siens. Repos en paix à cheikh.

     

    PS: je tiens ici à remercier ce lecteur Réunionnais qui m'a communiqué l'information sur cet hommage à cheikh El Hasnaoui.


    votre commentaire

  • Cela fait maintenant 9 ans. Le 25 juin 1998, Matoub Lounes, chanteur engagé, porte flambeau de la revendication identitaire berbère et militant de la démocratie, fut assassiné par un commando armé près de Tala Bounane, sur la route reliant Tizi Ouzou et Béni Douala, en Kabylie, à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="100 km">100 km</st1:metricconverter> à l'est d'Alger.
    Il avait été criblé de balles, au détour d'un virage, en plein jour, alors qu'il se trouvait dans sa voiture. Il était en compagnie de sa femme et de ses deux belles sœurs. Il rentrait chez lui, à Taourirt Moussa Ouamar, lorsqu'il était tombé dans cette embuscade.
    Neuf ans après sa disparition, « Lounis » est toujours vivant dans le cœur d'une jeunesse, des deux sexes, décidée plus que jamais à poursuivre son combat pour la reconnaissance de l'identité amazigh (berbère) et pour l'instauration d'une vraie démocratie en Algérie.
    Depuis lundi, des manifestations, marquées par des expositions de photos et de coupures de presse ainsi des cérémonies de recueillement sur sa tombe et le lieu de l'attentat, sont organisées un peu partout en Kabylie, notamment à Tizi Ouzou et dans son village natal.
    Ses admirateurs et fans ont tenu à lui rendre un hommage mérité. Une façon aussi de réaffirmer à ses assassins que le combat de « mmis n'taourirt moussa » pour une Algérie moderne et démocratique ne sera pas abandonné (Exposition photos du 24 au 26 juin 2007 à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou).
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

     


    votre commentaire
  • Portrait du chanteur Matoub Lounès assassiné par un commando armé le 25 juin 1998 près de Tizi Ouzou.

    votre commentaire
  • Exposition photos et coupures de presse sur Matoub Lounès assassiné par un commando armé le 25 juin 1998 près de Tizi Ouzou.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique