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    Le groupe « Les Abranis » se produira en live ce jeudi 29 mars de 21H00 à minuit dans l'émission « Ighzif Ay-id » de la chaîne berbère de la radio algérienne. Né en 1967 – déjà 40 ans ! – le groupe fait partie des pionniers de la chanson moderne algérienne, avec un penchant prononcé vers le rock et le blues. Ses chansons les plus connues sont « Linda » et « Abehri ». Ce retour sur scène s'annonce comme un prélude à une tournée des « Abranis » en Algérie à partir de septembre 2007.


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    La leader du Parti des Travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, a dit tout haut ce que tout le monde connaît depuis des lustres. Que certaines personnes proposent des sommes d'argent faramineuses pour figurer sur une liste électorale pour les législatives du 17 mai en Algérie. Elle a affirmé que beaucoup de milliardaires viennent offrir « leurs services » en contrepartie d'une place sur liste du PT. Mais elle les a rabroué en leur disant qu' « il ne faut pas PT plus haut que ...» (la phrase est du rédacteur).

    « Certains font de la persécution. Tout honte bue, ils viennent jusqu'au siège (du parti) faire leurs propositions. Ils veulent une place à l'APN (Parlement) pour élargir leur pouvoir. Ils font un investissement. D'autres vont et viennent de ou vers d'autres partis. Il n'y a plus de partis, ils ne respectent plus les partis, pourvu qu'ils figurent sur les listes (électorales). C'est dire que l'état de décomposition de la classe politique est à un stade très avancée », a dit Mme Hanoune.

    Il y'a quelques mois, lors des élections sénatoriales partielles, de grands électeurs du Front de libération nationale (FLN, vieux, ancien et nouveau parti unique) avaient « vendu » leurs voix à l'opposition. Le chef de ce parti, Abdelaziz Belkhadem, a confirmé. Ainsi va la « boulitique » en Algérie.

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  • Les femmes représentent plus de 50% de la population algérienne. Elles sont donc majoritaires... à la cuisine. Parce que, ailleurs, leur pourcentage est insignifiant. Elles représentent à peine 7% aux assemblées élues, c'est-à-dire au Parlement, au Sénat, aux Assemblées de wilaya (conseils régionaux) et aux Assemblées communales (mairies).Les élections législatives approchent à grand pas. Elles auront lieu le 17 mai.

    Depuis quelques semaines déjà, les femmes bénéficient d'un grand intérêt, parce qu'elles constituent un gros « gisement de voix ». Partis et candidats leurs font les yeux doux. Elles sont courtisées, chouchoutées, adulée par les partis participants aux prochaines joutes électorales, démocrates, conservateurs, gauchistes, nationalistes, islamistes, affairistes et « khobzizte » de tous bords.Mais, une fois le scrutin passé, les femmes sont renvoyées à leurs fourneaux.Le Parti des travailleurs (PT, trotskyste) veut changer la donne. Il a décidé présenter au moins 42% femmes candidates aux législatives du 17 mai prochain. Ce pourcentage pourrait atteindre 45%, parce que 4 des 48 listes électorales « n'ont pas encore été arrêtées », a déclaré sa porte-parole, Mme Louiza Hanoune.

    Une chose est déjà acquise : sur les 48 listes électorales de ce parti, 14 seront conduites par des femmes. « Là ou elles ne sont pas premières, elles sont classées deuxième, sauf pour une liste ou une femme est classée troisième », a-t-elle dit. Des femmes figureront certainement sur les listes des 24 autres partis en lice. Mais elles ne serviront que d'appât, pour attirer les électrices.

    Du côté des partis islamistes, un responsable de cette mouvance avait déjà annoncé la couleur. Il avait proposé récemment d'accorder des primes aux femmes au foyer. Une façon de leur dire : occupez-vous de votre cuisine et des bambins.

    Que disent les statistiques ? Les femmes représentent plus de 50% de la population. Mais le monde du travail, leur présence est inférieur à 19%. Si elles sont présentes aux postes de responsabilité, leur nombre ne dépasse guère 5% aux « postes clés de décision », selon une responsable de l'Association algérienne des femmes cadres.

    Comme dit la chanteuse berbère Nouara dans l'une de ses œuvres, on se rappelle de l'existence de la femme que lorsqu'il faut mettre la table ou laver la vaisselle. La chanson dit:

     

    Vous avez chanté ma beauté

    Chanté aussi ma bonne éducation

    Nul ne s'est souvenu de mes droits

    Et suis considéré comme bétail

    Maintenant que s'ouvrent mes yeux

    Je demande justice

    Je me rappelle de ma naissance

    Il n'y avait point de fête pour moi

    Et quant je me trouvais en face de vous

    Vous détourniez de moi votre regard

    J'écoutais quand vous disiez à ma mère

    Dieu t'accorde patience ma fille

    Quand je commençais à grandir

    Je m'aperçus de la différence

    Le sol sur lequel je suis née

    Seuls les garçons sont recherchés

    Un jour on m'épousa

    Je me dis ma vie s'adoucira

    Je devins comme une étrangère

    Et n'eux jamais part à rien

    Vous ne pensez à Tassadit

    Que quand il s'agit de vous servir

    Jusqu'à quand cela durera ?

    Jusqu'à quand justice sera-t-elle bannie ?

    Quand viendront les lendemains heureux ?

    Quand donc parlera la vérité ?

    Quand sortirai-je de cette tombe ?

    Quand mon soleil se lèvera ?

    (Texte : Benmohamed. Traduction : Ali Sayad)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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  • Brrrrr, il fait un froid de canard dans ce coin des montagnes de Kabylie, sur la route menant de Larba Nat Iraten (ex-Fort National) vers le pont de Verkmouche (voir photos). Ça grelotte sec. Ce vendredi, on a eu droit à un vent glacial, de fortes chutes de pluies et même de la grêle. Ce qui laisse à penser qu'il a neigé sur les hautes montagnes du Djurdjura. Cette petite bicoque ne paie pas de mine, mais elle rend un très grand service aux promeneurs et aux chasseurs. Ils peuvent se chauffer, se faire à manger sur du feu de bois, préparer un café ou un thé et parfois même, comme aujourd'hui, chanter. Un coin fréquenté par les chasseurs de la région mais aussi par les poètes.


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  • Taleb Rabah



    La chaîne II (berbère) de la radio algérienne a organisé ce jeudi soir (8 février 2007) un hommage au chanteur Taleb Rabah, dans le cadre de l'émission mensuelle "Ighzif Ayid". Taleb Rabah a consacré plus d'une cinquantaine d'années de sa vie à la chanson kabylie. Parmi les chanteurs présents figurent, entre autres, Lounis Aït Menguellat, Akli Yahiaten, Ouazib Mohand Améziane, Halli Ali, Djamel Kanoun etc. Une soirée réussie pour un des grandes chanteurs de la chanson kabylie. Un chanteur qui a marqué plusieurs générations de mélomanes depuis le début des années 50. La soirée, qui a duré trois heures, s'est achevée sur la chanson "ay isem azizen à Michet" chantée en coeur par l'ensemble des chanteurs présents.



     



     


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