• Pour une OPEP du lait
    Le lait se fait de plus en plus rare en Algérie. Ce produit est frappé de plein fouet par la pénurie. Le prix d'un sachet a grimpé de 25 dinars à ...  40 dinars au marché noir. Certains épiciers le vendent sous le comptoir, « par piston », pour reprendre une expression en vogue sous le régime socialiste des années 70.
    Le prix du lait a nettement augmenté ces derniers mois sur le marché international. Du coup, les producteurs algériens ne veulent plus le produire et le vendre à perte, au prix de 25 dinars le sachet. Ils attendent que les pouvoirs publics, qui rejettent toute augmentation, de mette à la main à la caisse pour donner les subventions promises. En attendant, des producteurs ont mis leurs usines à l'arrêt. Pas de fric, pas de lait, disent-ils.

    « La fermeture de 18 laiteries privées est certainement à l'origine » de la pénurie de lait, estime le journal Le Maghreb. « La flambée des prix de la poudre de lait a poussé les unités de production à suspendre, voire changer d'activité ou fermer carrément. Les unités privées qui activent encore ne fonctionnent qu'à 50 ou 60% de leurs capacités. La situation est critique! », selon le journal.


     Que faire ? Créer une OPEP du lait pour éviter que nos chérubins n'aillent à l'école sans prendre leurs petits déjeuner. Il est vrai que cette « guerre du lait » opposent des hommes qui « sirotent » d'autres liquides. « La vache qui rit » va bien rire de cette histoire.

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  • Le 17 mai prochain, les électeurs algériens seront-ils nombreux ou non à glisser leur bulletin dans l'urne ? Pour le moment, les partis n'y pensent pas. Ils sont trop occupés à faire et défaire leurs listes électorales, à négocier des places, à batailler sur les têtes de listes.

     

    Un mini sondage lancé par le quotidien Le Jeune Indépendant sur sont site Internet montre que les urnes risques d'être désertées le jour du scrutin. A la question : « allez-vous voter lors élections législatives du 17 mai ? », les réponses au 26 mars sont : Oui : 31%, Non : 64%, Indécis : 6%. Le sondage a touché 275 lecteurs du journal

     

    « A quoi bon se rendre aux urnes, du moment que les dès sont pipés au départ », selon électeurs cités par le journal Midi Libre, un nouveau venu dans la galaxie des médias algériens.

    « Un voix de plus ou de moins ne changerait pas grand-chose aux cours des événements », car « ceux qui siègeront à l'APN (Assemblée populaire nationale, Parlement) sont déjà connus », selon les mêmes électeurs.

    Le Parlement algérien a mauvaise presse. Il est considéré comme une « chambre d'enregistrement » regroupant des « béni-oui-oui » qui adoptent tous les projets de lois soumis par le gouvernement.

     

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    La leader du Parti des Travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune, a dit tout haut ce que tout le monde connaît depuis des lustres. Que certaines personnes proposent des sommes d'argent faramineuses pour figurer sur une liste électorale pour les législatives du 17 mai en Algérie. Elle a affirmé que beaucoup de milliardaires viennent offrir « leurs services » en contrepartie d'une place sur liste du PT. Mais elle les a rabroué en leur disant qu' « il ne faut pas PT plus haut que ...» (la phrase est du rédacteur).

    « Certains font de la persécution. Tout honte bue, ils viennent jusqu'au siège (du parti) faire leurs propositions. Ils veulent une place à l'APN (Parlement) pour élargir leur pouvoir. Ils font un investissement. D'autres vont et viennent de ou vers d'autres partis. Il n'y a plus de partis, ils ne respectent plus les partis, pourvu qu'ils figurent sur les listes (électorales). C'est dire que l'état de décomposition de la classe politique est à un stade très avancée », a dit Mme Hanoune.

    Il y'a quelques mois, lors des élections sénatoriales partielles, de grands électeurs du Front de libération nationale (FLN, vieux, ancien et nouveau parti unique) avaient « vendu » leurs voix à l'opposition. Le chef de ce parti, Abdelaziz Belkhadem, a confirmé. Ainsi va la « boulitique » en Algérie.

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  • Les femmes représentent plus de 50% de la population algérienne. Elles sont donc majoritaires... à la cuisine. Parce que, ailleurs, leur pourcentage est insignifiant. Elles représentent à peine 7% aux assemblées élues, c'est-à-dire au Parlement, au Sénat, aux Assemblées de wilaya (conseils régionaux) et aux Assemblées communales (mairies).Les élections législatives approchent à grand pas. Elles auront lieu le 17 mai.

    Depuis quelques semaines déjà, les femmes bénéficient d'un grand intérêt, parce qu'elles constituent un gros « gisement de voix ». Partis et candidats leurs font les yeux doux. Elles sont courtisées, chouchoutées, adulée par les partis participants aux prochaines joutes électorales, démocrates, conservateurs, gauchistes, nationalistes, islamistes, affairistes et « khobzizte » de tous bords.Mais, une fois le scrutin passé, les femmes sont renvoyées à leurs fourneaux.Le Parti des travailleurs (PT, trotskyste) veut changer la donne. Il a décidé présenter au moins 42% femmes candidates aux législatives du 17 mai prochain. Ce pourcentage pourrait atteindre 45%, parce que 4 des 48 listes électorales « n'ont pas encore été arrêtées », a déclaré sa porte-parole, Mme Louiza Hanoune.

    Une chose est déjà acquise : sur les 48 listes électorales de ce parti, 14 seront conduites par des femmes. « Là ou elles ne sont pas premières, elles sont classées deuxième, sauf pour une liste ou une femme est classée troisième », a-t-elle dit. Des femmes figureront certainement sur les listes des 24 autres partis en lice. Mais elles ne serviront que d'appât, pour attirer les électrices.

    Du côté des partis islamistes, un responsable de cette mouvance avait déjà annoncé la couleur. Il avait proposé récemment d'accorder des primes aux femmes au foyer. Une façon de leur dire : occupez-vous de votre cuisine et des bambins.

    Que disent les statistiques ? Les femmes représentent plus de 50% de la population. Mais le monde du travail, leur présence est inférieur à 19%. Si elles sont présentes aux postes de responsabilité, leur nombre ne dépasse guère 5% aux « postes clés de décision », selon une responsable de l'Association algérienne des femmes cadres.

    Comme dit la chanteuse berbère Nouara dans l'une de ses œuvres, on se rappelle de l'existence de la femme que lorsqu'il faut mettre la table ou laver la vaisselle. La chanson dit:

     

    Vous avez chanté ma beauté

    Chanté aussi ma bonne éducation

    Nul ne s'est souvenu de mes droits

    Et suis considéré comme bétail

    Maintenant que s'ouvrent mes yeux

    Je demande justice

    Je me rappelle de ma naissance

    Il n'y avait point de fête pour moi

    Et quant je me trouvais en face de vous

    Vous détourniez de moi votre regard

    J'écoutais quand vous disiez à ma mère

    Dieu t'accorde patience ma fille

    Quand je commençais à grandir

    Je m'aperçus de la différence

    Le sol sur lequel je suis née

    Seuls les garçons sont recherchés

    Un jour on m'épousa

    Je me dis ma vie s'adoucira

    Je devins comme une étrangère

    Et n'eux jamais part à rien

    Vous ne pensez à Tassadit

    Que quand il s'agit de vous servir

    Jusqu'à quand cela durera ?

    Jusqu'à quand justice sera-t-elle bannie ?

    Quand viendront les lendemains heureux ?

    Quand donc parlera la vérité ?

    Quand sortirai-je de cette tombe ?

    Quand mon soleil se lèvera ?

    (Texte : Benmohamed. Traduction : Ali Sayad)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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  • Les « barbus » ont frappé fort mardi, en commettant 7 attentats à la bombe et à la voiture piégée. Les engins de la mort ont explosé simultanément à Boumerdès-ville, Si Mustapha et Souk El-Had dans la wilaya (département) de Boumerdès ainsi qu'à Dra Ben Khadda, Melka et Boubhir dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les attentats ont été commis sur une distance d'environ <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="100 km">100 km</st1:metricconverter>. Ils sont le résultat de la fameuse politique de réconciliation nationale menée depuis 99 par le président Bouteflika. Une politique qui a eu pour effet aussi : la démobilisation des membres des forces de sécurité et des populations. Cette série d'attentats semble annoncer une nouvelle recrudescence des actes terroristes dans le pays, à l'approche des élections législatives et locales. Il y a quelques semaines, la « grande muette » (l'armée) avait lancé des appels à la population l'exhortant à l'aider à lutter contre les radicaux islamistes armés opposés à la réconciliation nationale. Appels survenant au moment ou des informations circulaient à travers le pays et faisant état d'un retour au maquis des islamistes libérés de prisons dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.


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